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4 avril 2012 3 04 /04 /avril /2012 07:37

laposte.jpg

Lors du conseil d’administration de La Poste, des résultats financiers florissants ont été présentés pour 2011.


Le résultat net du groupe augmente de 23 %, pour atteindre 661 millions d’euros (hors créances grecques détenues par La Banque postale). Un bilan positif qui per­met de verser 136 millions d’euros de dividendes aux actionnaires, l’État et la Caisse des dépôts. Mais, en contrepartie, le bilan social est lourd. 10 091 emplois ont été supprimés.


D’après la CGT, 90 000 emplois ont dis­paru sous la présidence de Jean-Paul Bailly. Les arrêts maladie stagnent au niveau élevé de 20,45 jours par agent, d’après SUD PTT. Pour Bernard Dupin, administrateur CGT, «il faut faire le lien entre les résultats 2011 et les conditions dramatiques de travail». Le suicide du postier rennais de vingt-huit ans sur son lieu de travail a marqué les esprits. Dans une lettre, il avait exprimé son anxiété professionnelle. Récemment, l’Inspection du travail avait pointé la «faute caractérisée» des dirigeants de La Poste après le suicide d’un agent au centre financier du 15e arrondissement de Paris, en septembre 2011. Mais la direction n’est pas prête à admettre une quelconque responsabilité, prônant des mesures de «bien-être» pour les salariés.


Signe que les rapports se tendent entre les représentants des salariés et la direction, pour la première fois, toutes les organisations syndicales ont voté contre la proposition d’actionnariat salarial. D’après les Échos, l’ouverture aux agents du capital de la société anonyme à capitaux publics se ferait à hauteur de 2,99 %. Pour la CGT, «cela ferait peser les risques de l’entreprise sur les salariés et leur rémunération serait rendue aléatoire».


Pourtant, la direction maintient ce projet. Pendant que le malaise social s’installe, le dialogue de sourds continue à La Poste


 

provenance www.pcf.fr

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26 mars 2012 1 26 /03 /mars /2012 20:18

 un sommet de langue de bois présidentielle

 


Nicolas Sarkozy a communiqué par avance sur la dégradation de la situation du chômage de février.


Selon le Président de la République, "Les chiffres de ce soir manifesteront une amélioration de la situation avec une baisse tendancielle de l'augmentation du nombre de chômeurs ". Un sommet de langue de bois présidentielle.

 

Une baisse tendancielle de l'augmentation du nombre de chômeur, ça fait toujours au final plus de chômeurs. Son bilan en terme de politique de l'emploi est calamiteux.

 

En France métropolitaine, 4,25 millions de personnes cherchaient un travail en janvier en métropole, soit un million de plus depuis son élection en 2007.

 

Il est temps que ce chapitre se ferme

 

et que celui du Front de gauche s'ouvre.

 

 

publié sur le site www.pcf.fr

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24 mars 2012 6 24 /03 /mars /2012 07:21

 

Comprendre pourquoi nous payons le carburant aussi cher!


 

 

"En 2012, on va leur faire un dessin", épisode 4.

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14 mars 2012 3 14 /03 /mars /2012 16:37

L’annonce de 8000 licenciements chez Peugeot et de la fermeture du site d’Aulnay-sous-Bois est une véritable déclaration de guerre aux salariés.

 

Ceux-ci avaient dénoncé la stratégie du groupe l’été dernier. Personne ne les a crus dans les arcanes du pouvoir, à moins que celui-ci n’ait conseillé aux dirigeants de Peugeot de cacher la décision jusqu’à la présidentielle. La trahison serait donc à tous les étages et la réaction syndicale, qui promet des journées difficiles aux dirigeants peu scrupuleux, pourrait être le point de départ d’une prise de conscience politique sur l’ensemble du territoire alors que de conférence en discussion, le gouvernement a su calmer les ardeurs des plus virulents. Cette annonce de PSA remet au premier plan des idées du Front de gauche portées par Jean-Luc Mélenchon pendant la campagne présidentielle: une loi d’urgence proclamant un droit de veto des représentants syndicaux dans les comités d’entreprise et l’interdiction immédiate des licenciements boursiers.

 

Qui peut aujourd’hui affirmer qu’un gouvernement, aussi socialiste soit-il, a les moyens de faire fléchir les dirigeants de Peugeot? Sans une loi contraignante, comment peut-il, à l’heure où il s’apprête à s’aligner sur les exigences européennes en termes de budget et de règle d’or, combattre les partisans du sacrifice des salariés sur l’autel de la rentabilité et du profit? Sans doute faut-il ici ou là réorganiser certaines entreprises, notamment celles où les choix stratégiques des dirigeants ont conduit dans l’impasse.

 

Mais on apprenait également hier que Sanofi préparait un vaste plan de licenciements. Il y aurait donc des PSA un peu partout en France. S’il faut soigner Peugeot, il faut déjà anticiper sur des centaines d’entreprises en sursis. Cela passe par la réindustrialisation du pays et la croissance.

 

Thierry SPRIET

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11 mars 2012 7 11 /03 /mars /2012 07:09

Une campagne jugée pas intéressante


Dimanche 4 et lundi 5 mars.


"Dé-dra-ma-ti-ser" ! Voilà le mot d'ordre des dirigeants européens réunis en fin de semaine dernière pour un sommet à Bruxelles, souligne Le Point.


Le correspondant de Libération cite de son côté Nicolas Sarkozy sortant de cette réunion: "Je crois qu'on est en train de tourner la page de la crise financière" qui ravage la zone euro.


Bref, le message lancé par les Vingt-Sept depuis Bruxelles est simple: cela irait mieux. Et cela irait mieux grâce aux mesures de super-austérité décidées par l'Europe. Selon le président de la République, les dirigeants européens auraient " mis en place tous les instruments (...) de résolution de la crise: le Mécanisme européen de Stabilité et le Traité sur la gouvernance".

 

"C'était déjà ce qui avait été dit lors de l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne, en 2008", note l'Humanité face à ces discours d'autosatisfaction. Plusieurs quotidiens remarquent d'ailleurs que l'optimisme de façade des dirigeants européens s'accompagne de réserves.

 

"Nous ne sommes pas encore dans une situation normale" met en garde Angela Merkel. En outre, " les Vingt-Sept ont quelques difficultés à trouver des solutions communes pour relancer la croissance", souligne Libération.

 

L'Humanité relève que les chefs d'Etat et de gouvernement veulent se "pencher sur la relance de la croissance" mais "sans moyens".

 

Pire, Le Point rapporte que "deux nouvelles (...) ont quelque peu perturbé l'objectif de bonne humeur affiché. L'Espagnol Mariano Rajoy avait dans sa malette des chiffres peu réjouissants: un déficit de 8,5% en 2011 et des difficultés à descendre à 4,4%. Il espérait convaincre ses partenaires de lui donner du temps pour revenir dans les clous de Maastricht". Bruxelles lui a dit "non". 

"La relance attendra" en conclut Le Point, ce qui souligne l'état d'esprit des dirigeants européens: obsession de la dette.

 

Or, il y a urgence à remettre en route la machine économique en Europe si l'on ne veut pas retomber dans la spirale infernale recession-creusement de la dette. Déjà, les statistiques européennes (dixit Le Monde) "laissent augurer la possibilité d'un deuxième épisode de récession en 3 ans (...) au premier trimestre 2012".

 

extrait du quotidien l'Echo du samedi 10 mars 2012

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