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4 août 2014 1 04 /08 /août /2014 20:19

L’unité retrouvée, un processus s’enclenchait visant à l’intégration des mouvements islamistes au sein de l’OLP. Le Hamas et le Djihad islamique, de facto, reconnaîtraient ainsi les accords passés avec Israël, ce qui est une forme de reconnaissance. De cela, Netanyahou et sa coalition d’extrême droite – où certains partis sont d’ailleurs opposés à la création de l’État palestinien sans que personne parmi les Occidentaux n’y trouve à redire – n’en veulent pas. Le but est de conserver et d’étendre les colonies en Cisjordanie, de poursuivre la captation des terres et des puits palestiniens par la construction du mur de l’apartheid et surtout de contrôler les approvisionnements en eau, via le Jourdain et les nappes phréatiques. Quoi de mieux qu’une guerre pour attiser les haines, rendre les populations, meurtries, opposées à toute paix avec un tel voisin, diviser à nouveau les organisations politiques et renvoyer la création d’un État palestinien dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale aux calendes grecques ? C’est le calcul cynique de Netanyahou. Voilà pourquoi il a déclenché la foudre sur Gaza. Malgré les morts et les destructions, il pourrait néanmoins être mis en échec. Le peuple palestinien n’est pas prêt à se diviser de nouveau.

 

texte entier à lire dans l'humanité

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 17:25

      L'évolution de la situation de l'Ukraine et de la Crimée rattachée à la Fédération de Russie, n'a même pas donné lieu à un bras de fer avec Poutine. Le chef du Kremlin avait toutes les cartes en main : l'histoire russophile de la Crimée ; les résultats implacables du référendum ; les tentatives avortées de l'Europe pour intégrer l'Ukraine dans le giron de Bruxelles ; la situation sociale et économique désastreuse de l'Etat ukrainien. La communauté européenne et Washington protestent et brandissent la menace de sanctions, mais d'opérette… 

   
Poutine a enfilé treillis et rangers. Mieux vaudrait lui opposer une issue politique et de coopération, y compris avec et pour l'Ukraine aujourd'hui sans avenir. 

     
Saint Aix
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3 novembre 2013 7 03 /11 /novembre /2013 13:38

REUNION-CRISE-MALI-large570.jpg

MALI - La rencontre aura duré une heure.

 

Les ministres des Affaires étrangères et de la Justice, Laurent Fabius et Christiane Taubira, sont arrivés dimanche 3 novembre peu avant 9h30 à l'Elysée pour une réunion de crise avec François Hollande après la mort de deux reporters enlevés et tués au Mali.

 

Christiane Taubira, et le directeur général de la sécurité extérieure (DGSE), Bernard Bajolet, sont sortis de l'Elysée sans faire aucune déclaration. Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, est resté à l'Elysée. Une délégation de RFI, conduite par sa PDG, Marie-Christine Saragosse, est aussitôt arrivée après la réunion pour être reçue par François Hollande. Elle comprenait la directrice de la rédaction, Cécile Mégie, et le chef du service Afrique, Yves Rocle.

 

A l'issue de cette rencontre, Laurent Fabius s'est exprimé devant l'Elysée. Le ministre des Affaires étrangères, condamnant "un crime odieux, abject et révoltant", a annoncé que les deux journalistes avaient été tués par balles. "Les assassins sont ceux que nous combattons, les terroristes qui refusent la démocratie et les élections", a-t-il affirmé.

 

Laurent Fabius a également déclaré que la sécurité à Kidal et dans les zones voisines serait accrue afin d'assurer notamment la sécurité des ressortissants français. Quant à Marie-Christine Saragosse, elle a tenu à répéter que les deux journalistes n'avaient "pris aucun risque inconsidéré". Elle a également annoncé qu'elle se rendait au Mali afin de récupérer les corps.

 

article de l'Huffpost du 3/11/13

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 17:12

Le rêve des sociaux démocrates allemands de revenir aux affaires est mort et enterré pour au moins une législature. Angela Merkel a remporté haut la main les élections législatives. Elle vogue vers un troisième mandat. Les socialistes d’outre-Rhin subissent leur deuxième plus mauvais score depuis la guerre. C’est à l’ex-chancelier Gerhard Schroëder que Merkel doit les fondements de sa politique économique installée sur un socle de régressions sociales. La grande masse des électeurs germaniques ne voit donc pas le changement que leur apporterait un chancelier issu du SPD…

 

La victoire d’Angela Merkel prend aussi à contre-pied les socialistes français et François Hollande qui, voilà quelques mois encore, pariaient ouvertement sur la mise à l’écart de la chancelière par leurs camarades. Ainsi, expliquaient-ils, pourrait être créé un nouvel espace d’influence en Europe pour l’Elysée. La sanction de la réalité, d’ailleurs largement prévisible, vient de balayer ce pan de tactique destiné à maquiller le ralliement du chef de l’Etat au Traité austéritaire Sarkozy-Merkel. Sans aucun doute à son corps défendant, François Hollande a été ramené à un rôle de porteur d’eau et de petit télégraphiste pour la droite allemande et son égérie. Voilà, entre autres, où conduisent les reniements du discours du Bourget et de ses connotations anti-libérales !

 

merkel-copie-1.jpg

 

 

 

Forte de son triomphe, Angela Merkel est plus que jamais en situation pour imposer la primauté de ses intérêts nationaux en Europe et ce qui les accompagne : l’austérité pour les peuples et les pleins pouvoirs aux banques et aux fonds d’investissement. L’issue alternative ne pourra venir que des mobilisations sociales européennes et de la montée d’une gauche forte de ses convictions, libre de ses idées et de ses mouvements.

 

Christian AUDOUIN

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1 septembre 2013 7 01 /09 /septembre /2013 13:25

syrie.jpg

 

 

Les parlementaires français se réuniront le 4 septembre en session extraordinaire pour débattre de la situation en Syrie, mais malheureusement ils ne pourront voter sur la décision.



Discuter mais pas décider. Tel sera, visiblement, le cadre de la réunion, en session extraordinaire, du Parlement français, annoncée mercredi matin en Conseil des ministres par François Hollande, président de la République.

En effet, pour la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, cette convocation du Parlement « ne préjuge aucunement de la décision qui sera prise par les autorités françaises, en lien avec leurs partenaires, sur une riposte appropriée à ce qui se passe en Syrie ». Elle a précisé que « c’est un débat sans vote que nous voulons organiser », car « on ne se situe pas dans le cadre de l’article 35 de la Constitution », qui impose au gouvernement de faire voter le Parlement après « la décision d’une intervention prise », mais « dans la volonté d’écouter le Parlement ».

Pourtant, rien n’interdirait de faire le choix politique de le consulter dès maintenant. D’autant que, deux jours après l’intervention de François Hollande devant les ambassadeurs déclarant que « la France est prête à punir ceux qui ont gazé des innocents » et au lendemain de la réunion du Conseil de défense en sa présence, le principe de l’intervention semble bel et bien pris. Le Parlement devrait cependant résonner d’un certain nombre de préoccupations de parlementaires sur les risques d’une telle intervention, même si tout le monde s’accorde sur la monstruosité des actes du gouvernement de Bachar Al Assad contre le peuple syrien.


Au PS, l’accord sur l’intervention semble prévaloir, de même que chez Europe Écologie-les Verts qui la juge « inéluctable ». À droite, « elle a du sens », selon Jean-François Copé, patron de l’UMP, qui appelle cependant « à la plus grande prudence face au risque d’embrasement internationale » alors que François Fillon (UMP) souhaite, lui, « que la preuve de l’utilisation des armes chimiques par le régime syrien soit apportée par l’ONU et elle seule pour ne pas recommencer les errements de la guerre en Irak ».

 

Mais, au Front de gauche, la conviction est qu’« une intervention militaire de Washington et de ses alliés constituerait aujourd’hui un degré supplémentaire dans une escalade sans issue », comme le précisait, mardi, Pierre Laurent, sénateur et secrétaire national du PCF dans une lettre au président de la République pour demander la réunion du Parlement. Il ajoutait : « La solution, c’est d’augmenter la pression de toutes les manières possibles pour mettre autour de la table l’ensemble des belligérants. »

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14 mars 2013 4 14 /03 /mars /2013 08:48

pape.jpg

 

 

Réaction de Jean-L uc Mélenchon après l'élection du Pape François 1er:


 

«L’élection de Jorge Mario Berloglio comme nouveau pape n’est pas une bonne nouvelle pour les progressistes du monde chrétien ni pour la révolution citoyenne en Amérique du sud.


Silencieux sous la dictature militaire puis à l’heure des jugements des militaires criminels, opposant connu aux gouvernements argentins de Nestor puis de Christina Kirschner, tendre pour l’Opus Dei, hostile aux prêtres progressistes, le nouveau chef de l’église catholique devra prouver qu’il n’a pas été élu pour déstabiliser les régimes progressistes de l’Amérique latine ni pour poursuivre les persécutions contre la théologie de la libération.

 

Compte tenu de l’affichage favorable aux pauvres, il faut espérer qu’il soit plutôt enclin à aider ceux qui en sont actuellement les porte-parole en politique et dans le christianisme amérindien.»

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17 janvier 2013 4 17 /01 /janvier /2013 13:19

mali2.jpgLe PCF partage l'inquiétude des maliens devant l'offensive armée des groupes djihadistes vers le sud de leur pays. Ces groupes islamistes radicaux, avec leurs pratiques violentes, ont montré le danger qu'ils représentent pour la dignité humaine, pour les libertés, la justice et la stabilité du Mali et de toute la région.

 


Le PCF exprime une nouvelle fois son inquiétude devant la nouvelle et grave situation créée par la reprise de la confrontation armée au Mali. L' intervention militaire française comporte de grands risques de guerre et d'enlisement sans véritable solution durable pour le peuple malien et pour la reconstruction du pays. Cette intervention, suscite l'angoisse légitime des familles des otages car la vie de ceux-ci est sérieusement mise en danger. On sait d’ailleurs que Denis Allex, retenu en otage en Somalie, a été assassiné par ses "geôliers" suite à une opération de la DGSE dans la nuit de vendredi à samedi. Cela montre quels sont les périls dramatiques et les limites de ces opérations militaires.

 


Le PCF rappelle que la réponse à la demande d'aide du Président du Mali aurait du s'inscrire dans le cadre d'une mission de l'ONU et de l'Union africaine, réalisée sous drapeau de l'ONU, par des forces maliennes et africaines, dans le strict respect de la Charte des Nations-Unies, dans les limites imposées par l'exigence de la souveraineté malienne.

 

La France, ancienne puissance coloniale, ne peut apparaître comme voulant poursuivre les pratiques dominatrices de la "françafrique". Cette intervention militaire n'efface pas la nécessité de la recherche d'une solution politique et d'un dialogue avec les groupes de la rébellion non liés au terrorisme et respectueux de l'intégrité territoriale du Mali. C'est ce que demandent les résolutions de l'ONU.

 


Le PCF demande que les autorités françaises répondent aux lourdes questions posées par une intervention militaire déclenchée sur décision du Président de la République et engagée sans débat préalable au Parlement.

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23 mai 2012 3 23 /05 /mai /2012 13:14

Invité sur les ondes d’Europe 1 à répondre aux questions d’Arlette Chabot, Alexis Tsipras est venu tordre le cou aux idées reçues colportées par la bonne société sur son mouvement, sur la Grèce, les aspirations du peuple grec, etc. Il a notamment souligné que les déclarations du quai d’Orsay étaient contraires aux engagements électoraux du candidat François Hollande.

 

 


Hollande peut devenir "Hollandréou" par Europe1fr

 

extrait du blog http://www.placeaupeuple2012.fr

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