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15 juillet 2014 2 15 /07 /juillet /2014 18:45

La diplomatie française ne peut continuer cette politique du laisser faire

(Pierre Laurent)

 

Comme beaucoup, je suis affligé par la manière dont la voix de la France a été portée par François Hollande au plus fort des bombardements israéliens sur Gaza, faisant à ce jour plus de 180 civils tués et 1089 blessés palestiniens. Les déclarations du chef de l’État ont d'abord été explicitement pro-israéliennes, puis marginalement « neutres » renvoyant à tort chacun dos à dos. Elles sont surtout totalement vides d'initiative politique pour contribuer à une solution pacifique.


Cette stratégie meurtrière d'Israël visait à délégitimer l'Autorité palestinienne et affaiblir le nouveau gouvernement mis en place le 2 juin. Rien ne justifiait le déluge de violence de l'armée israélienne qui s'est abattue sur la population civile prise au piège par le blocus à Gaza, mais aussi sur les habitants de Cisjordanie et de Jérusalem-Est. Le gouvernement Netanyahou doit répondre de ses actes devant la communauté internationale laquelle doit impérativement ouvrir la voie à de vraies négociations.


La diplomatie française ne peut continuer cette « politique du laisser faire ».
Aujourd'hui, à l'initiative de l’Égypte, Israël se disait prêt au cessez-le-feu. Il faut saisir cette occasion. La solution est connue : deux peuples-deux Etats souverains, dans les frontières de 1967, Jérusalem-Est pour capitale de l'Etat palestinienne et le respect scrupuleux de toutes les résolutions de l'ONU.


Seules des sanctions, comme la suspension des accords d'association entre l'Union européenne et Israël peuvent efficacement contraindre Benyamin Netanyahou à renoncer à la poursuite de la colonisation et engager son pays dans des accords de paix durables.


La reconnaissance par la France de l’État palestinien et l'appui à l'initiative politique de l'autorité palestinienne dans son effort d'entente nationale mettraient à mal l'impunité dont jouit depuis trop longtemps le gouvernement israélien. C'est avec cet objectif que la diplomatie française doit agir. Car tant que cette impunité durera, tant que l'humiliation et la violence dont les Palestiniens sont la cible dureront, les partisans palestiniens et israéliens de la paix seront fragilisés.


En France, les usages malsains, intolérants et racistes organisés par certains groupes extrémistes n'ont pas leur place dans le soutien au peuple palestinien. Ils ne peuvent pas non plus servir de prétexte pour étouffer la voix de la France solidaire et pacifiste.

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21 février 2014 5 21 /02 /février /2014 10:19

pierre laurent

PIERRE LAURENT :

 

Nous assistons à l'amplification d'une offensive convergente du Medef et de toutes les forces de droite et d'extrême droite pour mettre à bas l'ensemble de notre modèle social et républicain.

Ces forces se sentent pousser des ailes pour trois raisons.

 

La précarisation très profonde de la société, provoquée par la crise et leurs réponses capitalistes à cette crise, déstabilisent les consciences. Le pays doute des principes d'égalité et de développement social solidaire, ou en tout cas de la possibilité de les développer. Les forces réactionnaires pensent pouvoir s'engouffrer dans la brèche et engranger tous les reculs possibles.


Deuxièmement, ces forces se sont totalement décomplexées à la faveur des années Sarkozy et de la banalisation orchestrée du Front national depuis l'élection de Marine Le Pen. Des passerelles idéologiques nouvelles se sont mises en place. Les manifestations
réactionnaires fédèrent désormais des courants très divers.


Enfin, cette offensive, avec cette ampleur et cette agressivité, ne serait pas possible si elle ne pouvait compter sur la totale démission de François Hollande et de ceux qui l'entourent au gouvernement face aux forces de la finance et aux forces libérales européennes. Les renoncements gouvernementaux légitiment idéologiquement les thèmes de droite, découragent, démobilisent et divisent les forces démocratiques et sociales qui devraient faire face ensemble à cette offensive d'ultra-droite. Les forces de droite et d'extrême droite tentent de profiter de cette situation pour enfoncer durablement le clou en exploitant les angoisses que ce sentiment d'abandon génère dans le monde du travail. Elles cherchent aussi à récupérer la critique du système en se parant pour une part du label «anti-système».


En vérité, elles constituent son meilleur allié, car toutes ces forces ont un point commun:
exonérer la finance et le capital de leurs responsabilités dans la crise pour, sans cesse, avancer des explications qui divisent et opposent les Français entre eux, les peuples européens entre eux, les exploités du monde entier entre eux. Or,


il n'y aura de sortie de crise

qu'en rassemblant tous les exploités

face à la poignée de privilégiés


qui tirent profit de cette crise. Ceux qui se prétendent « hors système » et détournent le plus grand nombre de la mise en cause des responsabilités du capital, divisent le pays au lieu de l'unir. Ils préparent, si on les laisse faire, une domination durable du capital à la faveur de la crise politique actuelle. C'est une offensive profonde et dangereuse à laquelle


on ne pourra répondre au fond qu'en reconstruisant le rassemblement populaire autour de réponses solidaires à la crise actuelle, des réponses alternatives authentiquement de gauche.

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 15:24
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16 novembre 2013 6 16 /11 /novembre /2013 18:49

Les communistes de la Haute Assemblée préviennent

qu’ils voteront contre le PLFSS.


L’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) vient de débuter au Sénat et devrait s’achever dès la fin de la semaine. Pas de temps à perdre donc pour les sénateurs du groupe Communiste, républicain et citoyen (CRC) pour faire entendre les raisons de leur opposition. « Nous dénonçons une insuffisance de financement qui va nous conduire à voter contre le PLFSS », a annoncé Dominique Watrin, hier lors d’une conférence de presse. « Ce projet de loi est écrit à l’encre de l’austérité et sous la dictée des injonctions de la Commission européenne, a-t-il poursuivi. Il s’inscrit plus dans une démarche comptable de réduction des déficits que de réponse aux besoins de santé et de protection sociale. » Une logique, dont les « assurés sociaux » feront les « frais » et qui « se traduit dans l’ensemble des branches », a affirmé l’élu du Pas-de-Calais.


« L’injustice est notable concernant la compensation de l’augmentation de la cotisation patronale sur les retraites par une baisse de la cotisation famille. C’est un pas de plus vers la fiscalisation de la branche », regrette Isabelle Pasquet. « Pour l’hôpital, c’est une saignée insupportable de 440 millions d’euros », dénonce Laurence Cohen. Leurs amendements ayant été rejetés en commission, les sénateurs CRC n’ont que peu d’illusions sur le sort qui leur sera réservé en séance publique. Leur vote contre la première partie du texte (les recettes) pourrait induire son rejet et stopper l’examen du projet. Le gouvernement en portera, selon eux, la « responsabilité » : « Si certains de nos amendements sont adoptés, les choses pourront être appréciées différemment », a prévenu Annie David. Parmi ceux-ci, des propositions alternatives « qui ne sont pas entendues » : « L’augmentation de 5 % des cotisations assises sur le capital, la modulation des cotisations patronales », selon la politique d’embauche et de salaires, a énuméré Dominique Watrin.

 


Julia Hamlaoui

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9 novembre 2013 6 09 /11 /novembre /2013 13:31
 
melenchon   Jean-Luc Mélenchon a lancé ce vendredi matin au micro de Jean-Michel Apathie l’idée d’une grande marche pour la "révolution fiscale". "Je suis partisan de l’impôt, mais de l’impôt juste !". C'est à dire un impôt plus progressif, qui n'épargnerait pas les grands groupes, et qui ne frapperait pas les plus modestes. Tout l’inverse d’une hausse de la TVA.

 

Le 1er décembre, le co-président du Parti de Gauche veut organiser une démonstration de force. Son constat est clair : "notre pays est toujours tombé à genoux lorsque se sont conjugués un système fiscal injuste et un système de privilèges sociaux inacceptables. Et bien nous y sommes, c’est pourquoi il faut une révolution fiscale." Un appel qui prend tout son sens puisque Pierre Moscovici, à la suite de Cahuzac, a annoncé qu’il n’y aurait pas de réforme fiscale.

 

Il appelle donc à protester contre l'augmentation de la TVA, qui passera de 19,6% à 20% le 1er janvier, mais bien plus globalement se battre pour que le poids de la fiscalité ne repose pas que sur les classes moyennes et populaires et les PME, mais sur ceux qui en ont les moyens.

 

"C’est vrai aussi dans les entreprises, les très grandes cotisent a à peine 8%, pour l’impôt sur les sociétés. Hors le chiffre légal, c’est 32%. Qui est-ce qui paye plus de 30%... Et bien les petites entreprises."

 

"Donc je pense qu'il faut prendre l'initiative d'une marche pour la révolution fiscale", a lancé Jean-Luc Mélenchon sur RTL. "Il faut que nous disions : ça ne peut pas durer comme ça".

 

extrait de "envies de changer le monde" dans l'Humanité

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16 septembre 2013 1 16 /09 /septembre /2013 09:36
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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 17:56

Ne croyez pas que seuls les retraités sont touchés par la loi sur les retraites!

Toutes les couches de la population vont trinquer!



Les actifs de maintenant vont voir s'éloigner la retraite puisqu'ils devront cotiser 42, 43, puis 44 ans etc...

 

Pendant ce temps, les places pour la génération montante ne se libéreront pas.

 

Les jeunes actuels,


               à quel âge auront-ils un travail?


               à quel âge commenceront-ils à cotiser?


       à quel âge pourront-ils avoir une retraite décente? --> JAMAIS, AVEC UNE POLITIQUE COMME CELLE QUI SE PRATIQUE ACTUELLEMENT EN FRANCE !


           Eh bien, nous dira-t-on! qu'à celà ne tienne, il reste la retraite par capitalisation! (avec tous les risques que ce genre d'épargne comportent)


              et comment feront-ils pour se payer ce genre de retraite, sans travail?


Notre politique actuelle est pourrie


Contre tout ce gâchis:


ALLEZ  MANIFESTER MARDI 10 SEPTEMBRE


POUR FAIRE BOUGER LE PS QUI SE VEUT DE GAUCHE!


Pour que nous ayons tous ( jeunes, moins jeunes et vieux)

le droit de vivre décemment avec des salaires et des retraites dignes de ce nom.

 

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18 août 2013 7 18 /08 /août /2013 13:23
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15 juillet 2013 1 15 /07 /juillet /2013 16:37

 

 

 

 

Le déraillement meurtrier du Paris-Limoges,
vendredi en fin de journée,
remet sur le devant de la scène la question
de la vétusté des infrastructures ferroviaires,
que dénoncent depuis des années
syndicats de cheminots, élus et usagers.
Pour Gilbert Garrel, de la CGt Cheminots
"c'est l'occasion de tout mettre tout à plat".
 

huma15-07

 

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7 juillet 2013 7 07 /07 /juillet /2013 11:16

 

sante.jpg 

 

 

 

La santé, l’action sociale, la protection sociale malades des plans d’austérité.


             Il est urgent d’agir!

 

 

 

Une autre politique à gauche est possible.


Nous voulions le changement, nous avons eu l’austérité !

 

Nous voulions l’abrogation de la loi HPST, nous avons toujours Claude Evin et les ARS !


Nous voulions des hôpitaux 100 % publics de plein exercice et des centres de santé pour répondre aux besoins des populations, nous avons la fermeture des urgences à l’Hôtel Dieu, celle programmée d’A.Chenevier, de Saint-Antoine, de Bichat et Beau- jon... ou la maternité des Lilas ou des Bluets...

 

Nous voulions le remboursement à 100% par la Sécurité sociale, nous avons l’aggravation des dépassements d’honoraires.

       

   

La politique d’austérité,
adossée aux effets dramatiques de la loi HPST,
déstructure l’offre publique hospitalière,
détricote le tissu sanitaire
et médico-social de proximité,
aggrave le renoncement aux soins avec :
 

 

l’augmentation des forfaits et autres restes à charge, les franchises médicales, les déremboursements et les dépassements des honoraires médicaux.

 

la dégradation des équipements et des conditions de travail.

 

la casse des emplois.

 

Le projet de santé de l’ARS ne répond pas aux spécificités et besoins ni aux objectifs de santé et de démocratie sanitaire. Il ne permet pas de satisfaire les besoins des citoyens, d’un système cohérent de santé comme proposé lors des Assises régionales de la Santé en Île-de-France.


Les solutions

 

Le niveau des richesses nationales et la nature des besoins à satisfaire sont sans commune mesure. L’argent existe pour réorienter les moyens nécessaires à la refondation d’un système de protection sociale universelle et solidaire :


30 milliards  d’exonérations des cotisations patronales, pesant de presque autant sur la dette de l’état

 

1 milliard de non-déclaration des maladies et accidents liés au travail

 

172 milliards de niches fiscales et sociales


20 milliards de fraudes patronales...


75 milliards avec la mise place d’une cotisation sociale sur les revenus financiers des entreprises.

 

Pierre Faucon

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