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3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 15:51

Nos enfants ne peuvent pas attendre : un collectif budgétaire est nécessaire pour que la rentrée scolaire se fasse dans de bonnes conditions.

 

Avec la défaite de Nicolas Sarkozy, l’étau qui enserrait l’enseignement public vient de se desserrer un peu. Mais changer un homme ne suffit pas, il faut changer de politique. L’école a besoin d’une loi d’orientation, élaborée avec tous les acteurs de l’éducation. Mais sans attendre, il faut préparer les conditions d’une rentrée scolaire qui soit meilleure que les précédentes. Les personnels l’exigent, les enfants en ont besoin. Et pour cela, il faut des moyens tout de suite !

 

C’est pourquoi nous demandons la mise en place d’un collectif budgétaire : il faut attribuer des moyens nouveaux à l’éducation sans attendre, pour assurer la rentrée prochaine dans de bonnes conditions.

 

Priorité au combat contre l’échec !

 

Il faut recréer les 2500 postes des RASED supprimés cette année en proposant aux enseignants mutés sur des postes ordinaires de réintégrer leur poste dans les équipes RASED et en recrutant les jeunes qui attendent sur liste complémentaire.

 

Il faut relancer dès maintenant la formation des enseignants et des personnels. Pour commencer, il faut rétablir l'année de stage à mi-temps pour les lauréats du concours 2012, ce qui implique de créer environ 6 500 postes sous statut de la fonction publique d’État. Une politique de formation, avec un cadrage national et une coopération entre les universités et l’éducation nationale est nécessaire pour organiser et encadrer ce stage dans de bonnes conditions.

 

Enfin, iI faut mettre en place dès la rentrée prochaine le pré-recrutement des futurs enseignants, pour reconstruire un vivier et démocratiser l’accès au métier.

 

Il faut rétablir pour la rentrée les postes supprimés dans la dernière vague, sous statut de la fonction publique d’État, en recrutant sur liste complémentaire. Le rattrapage des suppressions des années précédentes devra se faire au cours des rentrées prochaines. Priorité aux REP, aux zones rurales, et aux lycées professionnels, qui ont été les plus touchés.

 

L’école doit être gratuite !

 

Interdisons toute forme de demande de contribution financière des familles au frais de scolarité (sorties, etc.).

 

La France doit se donner les moyens d’une politique de progrès pour l’éducation. Nous n’accepterons pas que ces moyens soient prélevés sur un budget de l’État constant, donc au détriment des autres services publics (santé, justice, police de proximité, recherche, écologie, etc.). Ce serait injuste et inefficace : si l’ensemble de la vie sociale est fragilisée, l’école en souffrira nécessairement.

 

Il faut donc créer des ressources nouvelles, en réformant la fiscalité. Il faut rompre avec les politiques d’austérité imposées par les marchés financiers et l’Union européenne. Les dépenses publiques doivent sortir des mains des marchés financiers. Au prochain sommet européen, la France doit réclamer la création d’un fonds européen solidaire, social et écologique à gestion démocratique et abondé directement par la Banque centrale européenne, institution publique, pour financer les services publics de façon solidaire, partout en Europe.

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1 septembre 2012 6 01 /09 /septembre /2012 16:26

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29 août 2012 3 29 /08 /août /2012 12:46


Mélenchon critique les "risettes au Medef" du 1er ministre français... par FranceInfo

 

Le prix de l'essence,

La création des contrats d'avenir,

La prise de parole d'Ayrault à l'université d'été du MEDEF,

Marche du 30 septembre contre le traité européen.

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25 août 2012 6 25 /08 /août /2012 14:08

 

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La coalition ouvre son université ce weekend. Ces estivales citoyennes se clôtureront dimanche par un meeting. Le Front de gauche est confronté à deux questions essentielles, celle de son positionnement après l’avènement de la gauche au pouvoir et celle de son fonctionnement interne.

 

lire la suite  ici

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21 août 2012 2 21 /08 /août /2012 14:29

Pour la classe politique, les vacances touchent à leur fin. Tandis que le pouvoir socialiste détaille son agenda, évitant ainsi d’entrer dans le vif des sujets qui préoccupent le plus les Français, l’UMP, recroquevillée sur elle, n’a d’yeux que pour la guerre des chefs qui se prépare. Jean-Luc Mélenchon est donc le seul à réussir sa rentrée. En livrant le fruit de ses premières observations, il vient d’offrir une critique constructive et dont la crédibilité est renforcée par l’évidence qui veut que le Front de gauche n’appartienne pas à l’opposition.

 


Evitant l’écueil du procès en sorcellerie, il rappelle avec pertinence que le nouveau gouvernement n’a pas su parer aux véritables urgences.

 


Imposer un sévère contrôle des dérives financières, opposer un refus ferme et définitif aux politiques d’austérité qui galopent à travers l’Europe, agir pour que la communauté rom soit enfin traitée avec respect en France… Voilà ce que souhaitaient vraiment les électeurs de gauche.

 

 

En cela, leurs attentes sont déçues car il est très clair que le pouvoir ne s’est pas attelé à la tâche. Aujourd’hui, morosité et inquiétude dominent toujours. L’espoir n’est pas rendu aux chômeurs longue durée, le redressement productif patine, les réformes sécuritaires laissent dubitatifs. Et pire encore, le duo Hollande-Ayrault répète inlassablement qu’il faudra, plus tôt que tard, regarnir les caisses de l’Etat. Il ne cherche pas à contourner la rigueur, mais plutôt à la renommer pour mieux tenter de la justifier. Face au marasme économique et alors qu’aucune amélioration réelle ne pointe à l’horizon, mener obstinément une politique sociale-libérale, c’est laisser la porte grande ouverte à la récession.

 


Il était grand temps que cela soit dit. Il est encore plus urgent que les choses changent, concrètement.

 

 

Mickaëlle Jouault

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20 août 2012 1 20 /08 /août /2012 18:18

 

 

 

 

L'ex-candidat à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon qualifie de "creux" et de "presque rien" les cent premiers jours de François Hollande, prévenant qu'on ne confondrait pas "normal" et "social-libéral", dans une interview au Journal du dimanche.

 

Les 100 jours "ce fut une session du temps perdu. Cent jours pour presque rien", affirme-t-il, ajoutant: "quand je regarde le creux des cent jours et la multiplication des commissions, j'en conclus que nous étions mieux préparés que les socialistes à exercer le pouvoir".

 

Selon lui, "Hollande a désamorcé le contenu insurrectionnel du vote de la présidentielle. Il l'a dilué dans les sables des plages du Var. Comme si l'élection s'était résumée à une question de personnes: un normal à la place d'un agité et tout serait dit. Eh bien, non. Et on ne parviendra pas à nous faire confondre normal et social-libéral !", lance l'ex-candidat du Front de gauche.

 

"Après dix ans, la gauche revient au pouvoir et tout ce qu'il y aurait d'urgent à faire, ce serait un collectif budgétaire et une loi sur le harcèlement sexuel ? Nos députés ont voté le collectif: c'est un coup de serpillière sur les plus grosses taches laissées par Sarkozy. Mais ce n'est pas assez pour faire le ménage", estime-t-il.

 

"Pourquoi ne pas avoir passé la loi sur les licenciements boursiers ? (...) Et la loi bancaire ? Il fallait marquer un rapport de force avec la finance (...) ! Il faut faire le boulot maintenant ! L'atermoiement continu laisse les mains libres à la finance ! Assez temporisé !", estime-t-il.

 

En particulier, il qualifie de "faute" le fait qu'Arnaud Montebourg n'ait pas fait voter à la session de juillet "la loi interdisant les licenciements boursiers et accordant un droit de préemption des travailleurs sur les entreprises abandonnées par leurs propriétaires".

 

Pour lui, il y a eu "capitulation" du chef de l'Etat lors de la négociation du volet croissance, en juin, du traité européen budgétaire: "Hollande est un social-libéral comme ceux qui ont déjà conduit aux désastres grec, espagnol et portugais", affirme-t-il. "Ce n'est pas parce que François Hollande veut être normal que la situation va le devenir", selon lui.

 

Sur les Roms, il raille l'action du gouvernement: "quelle est la différence entre un baraquement cassé sur ordre d'un ministre de droite et un baraquement cassé sur ordre d'un ministre de gauche ? C'est le degré zéro de l'imagination! La répression ou le statu quo: est-ce la seule alternative ? Ce n'est pas acceptable. Là aussi, il y a des mesures urgentes à prendre: ouvrir l'accès au marché du travail, par exemple. Valls fait du Valls. Mais c'est Hollande le patron, non ?"

 

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18 août 2012 6 18 /08 /août /2012 17:47

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Le gouvernement vient de décider de tenir une réunion interministérielle au sujet des Roms présents en France. Le PCF se félicite de cette initiative et attend de cette réunion des décisions à la hauteur des valeurs que doit porter la gauche. Nous ne pouvons accepter de ce gouvernement ce que nous avons refusé hier de Sarkozy.

 


Cependant, l’inexactitude de l’analyse du ministre de l’intérieur, pour qui l’exode de Roms de Roumanie et de Bulgarie ne serait dûe qu’aux discriminations, est inquiétante. Certes les discriminations qui touchent les populations dans ces pays doivent être combattues fermement, mais les migrations de ces familles sont tout autant dues à la misère et à la dégradation des économies et des politiques sociales.

 


Le PCF exige que les mesures transitoires soient immédiatement levées par la France pour enfin permettre l’égal accès au travail. Un moratoire sur les expulsions doit être décidé.

Reconnaitre le droit au travail, le droit de circulation, ansi que leur statut européen implique que l’on cesse de les chasser, de les expulser des bidonvilles et des squats. En mettant ces populations à la rue, en ajoutant de la précarité à la précarité, aucune solution ne peut être trouvée pour combattre ce mal logement. La scolarisation et le droit à l’hygiène doivent être une priorité.

 


Des tables rondes départementales doivent être organisées avec les associations qui agissent auprès des familles. Le gouvernement engagera avec les associations et les collectivités territoriales un bilan des expériences menées dans des villes et des départements.

 


Cette réunion interministérielle doit donc aboutir sur une politique adaptée à la situation, avec des engagements précis et un calendrier de travail, en collaboration avec les associations et les élus.

 


Une politique de gauche ambitieuse doit faire de cette question l’une des démonstrations de sa détermination à agir avec les citoyens contre la misère, les précarités, le mal logement et les discriminations.

 


Parti communiste français

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14 août 2012 2 14 /08 /août /2012 18:01

Un référendum est indispensable.

 

En déclarant le nouveau traité européen (TSCG) compatible avec notre loi fondamentale, le Conseil constitutionnel participe à l’opération de banalisation et d’évitement de tout débat sur les gravissimes conséquences qu’induirait l’application de ce traité coécrit par M. Sarkozy et Mme Merkel. Vouloir ainsi camoufler le transfert total de la souveraineté budgétaire de l’État vers des autorités extérieures au pays revient à cacher le déni qui se prépare contre la démocratie.

 

suite ici

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13 août 2012 1 13 /08 /août /2012 06:55

Pour les observateurs, les cent premiers jours à l’élysée du nouveau président de la République permettent de faire un point d’étape.


On a coutume de qualifier cette période «d’état de grâce». La crise étant là, il n’y en eut point, et le gouvernement a été contraint de se mettre à l’ouvrage immédiatement en assumant l’héritage des prédécesseurs.


Mais cent jours, c’est long, et un premier bilan peut donc être tiré. La droite ne s'est d'ailleurs pas trompée sur le symbole qu’ils représentent et dénonce depuis la fin de la semaine: qui un président absent sur le dossier de la Syrie, qui un François Hollande en vacances, qui des promesses déjà abandonnées…


La critique est aisée et l’art est difficile. Cependant, on a senti un flottement du gouvernement sur certains dossiers. Sans doute l’impression a été renforcée par une méthode de gouvernance basée sur le dialogue et la concertation.


Cependant on sent pointer une certaine impatience des Français comme en témoigne un sondage publié hier. Une majorité d’entre eux (54%) se déclarent mécontents de l’action du président de la République et se disent sceptiques sur sa capacité à affronter la crise.


Heureusement pour lui que 57% des sondés estiment qu’il tient ses engagements de campagne. Aussi, le cap des cent jours doit lui rappeler que le sable s’écoule très rapidement dans le sablier et que des solutions doivent rapidement être trouvées pour sortir la France des plans sociaux qui s’accumulent, de la récession qui s’installe et de la morosité économique.


Ces cent jours ne doivent pas être suivis de jours sans.


Thierry SPRIET

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8 août 2012 3 08 /08 /août /2012 17:14

On ne refait pas l’histoire, mais elle reste à jamais écrite pour éviter les erreurs passées. En 2005, les pouvoirs de l’argent ont tenté de graver dans le marbre de la Constitution européenne la suprématie des marchés. Le référendum porta contre toute attente statistique le «non». On sait aujourd’hui ce que Nicolas Sarkozy en a fait: il l’a piétiné.


Changement de décor avec le nouveau président de la République, certes favorable à l’époque au «oui», mais qui avait juré ses grands dieux qu’il n’était pas question d’adopter la règle d’or visant à l’équilibre des comptes publics.


Coincé entre Arnaud Montebourg et Laurent Fabius, porteurs du «non» au référendum, puis farouches adversaires du traité «Merkozy», le président de la République a cherché le meilleur moyen pour contourner l’obstacle. Il a d’abord renégocié à la marge le texte proposé par son prédécesseur et Angela Merkel. Comme pour Saint-Pierre, le coq venait de chanter une première fois.


Puis il y a fait rajouter la notion de croissance avec un volet engageant les pays signataires à hauteur de 120 milliards d’euros. Le coq venait de chanter une deuxième fois.


Demain, saisi par François Hollande, le Conseil constitutionnel va donner son avis sur le texte que la France s’apprête donc à signer à condition, ensuite, d’obtenir le vote des trois cinquièmes des parlementaires réunis en Congrès. Le coq aura alors chanté trois fois et le reniement sera total.


A moins, comme le souhaite le Front de gauche, qu’un nouveau référendum soit proposé pour éviter le piège d’une austérité imposée sans limite de temps.


Déjà au Parti socialiste et chez les écologistes, certains se rallient à cette idée démocratique.


Thierry Spriet

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