L'évolution de la situation de l'Ukraine et de la Crimée rattachée à la Fédération de Russie, n'a même pas donné lieu à un bras de fer avec Poutine. Le chef du Kremlin avait toutes les cartes en main : l'histoire russophile de la Crimée ; les résultats implacables du référendum ; les tentatives avortées de l'Europe pour intégrer l'Ukraine dans le giron de Bruxelles ; la situation sociale et économique désastreuse de l'Etat ukrainien. La communauté européenne et Washington protestent et brandissent la menace de sanctions, mais d'opérette…
Poutine a enfilé treillis et rangers. Mieux vaudrait lui opposer une issue politique et de coopération, y compris avec et pour l'Ukraine aujourd'hui sans avenir.