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11 avril 2012 3 11 /04 /avril /2012 13:39

Interviewé en marge du meeting du Front de gauche place du Capitole à Toulouse, Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français, a réaffirmé l'importance de « la mobilisation sur des valeurs de gauche, de l'électorat populaire, des salariés et des jeunes de ce pays » dans la dynamique du Front de gauche.

 

Cette mobilisation est la condition de la victoire de la gauche, et le président du Conseil national de campagne, de rappeler que la recherche d'une alliance au centre a déjà fait perdre deux présidentielles à la gauche. Le Front de gauche signe « le retour d'une gauche de combat » et revoie « la chimère de l'alliance avec le Modem derrière nous ».

 

Source : l'Humanité.fr

 

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10 avril 2012 2 10 /04 /avril /2012 07:53

Dimanche 8 avril 2012, Jean-Luc Mélenchon était l'invité sur BFMTV de l'émission présentée par Olivier Mazerolle "BFMTV 2012". Il a détaillé plusieurs des mesures que prendrait un gouvernement du Front de Gauche s'il était au pouvoir, notamment la hausse du SMIC à 1700 euros brut dès l'élection, porté à 1700 euros net progressivement sur la durée du quinquennat.



J.-L. Mélenchon "BFMTV 2012" 08.04.12 par lepartidegauche

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9 avril 2012 1 09 /04 /avril /2012 00:32

La droite panique. Sarkozy l'a bien compris, après Marine Le Pen, c'est lui et sa bande que la lame de fond du Front de gauche menace maintenant d'expulser du second tour de la présidentielle.

 

Oubliés les calculs politiciens pariant sur une hypothétique division de la gauche qui favoriserait le candidat Nicolas Sarkozy ! Face à la montée du Front de gauche, la droite sonne le Tocsin. C'est Le Figaro qui fait chiffrer par un institut-au-doigt-mouillé le programme du Front de gauche en y trouvant plus de 100 milliards de dépenses nouvelles. C'est le très réactionnaire hebdomadaire Valeurs actuelles qui fait sa une avec une photo de Jean-Luc Mélenchon en titrant « L'enragé » et sur le retour de la « gauche communiste ». Il ne manque plus que la menace des chars russes déboulant sur les Champs Élysée pour que le tableau soit complet.

 

Comme souvent, c'est Madame Parisot qui a lancé le mot d'ordre contre nous en convoquant « la terreur » de la révolution française. C'est désormais toute la droite qui s'y rallie.

 

Ils ont raison car ils sont l'ennemi principal d'une bataille que le Front de gauche va emporter pacifiquement le 22 avril prochain avec pour seule arme, un simple bulletin de vote.

 

Notre programme, l'Humain d'abord, est le seul qui rapporte de l'argent


Perclus par leur dogmatisme libéral, ceux-la mêmes qui n'ont pas vu venir la crise financière nous expliquent que le programme du Front de gauche coûterait trop cher.

 

Ils n'ont décidément rien compris.

 

Notre programme ne coûte rien. Il rapporte au pays car il met enfin à contribution les contrebandiers de la finance, les princes de la défiscalisation, les rentiers de la bourse. Notre objectif est clair et concret : reprendre les 10% de la richesse créé annuellement qui sont passés depuis 30 ans des poches des salariés à celles des actionnaires : 195 milliards d'euros. Cet argent sera utilement restitués aux travailleurs et aux services et investissements publics. Ils contribueront ainsi à faire respirer l'économie plutôt que de la condamner à l'asphyxie des politiques « austéritaires ».

 

Le 22 avril, avec le vote Mélenchon, c'est ce nouveau partage des richesses que vous imposerez démocratiquement.

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7 avril 2012 6 07 /04 /avril /2012 14:03

Loin des exercices traditionnels de chiffrage, donner à voir la possibilité d'une autre logique

 

Déclaration des économistes du PCF

 

De prétendus éléments de chiffrage du programme du Front de gauche ont été avancés dans divers journaux, dont « Le Monde ». Très discutables, ils cherchent à accréditer l'idée que ce programme serait irréaliste, voire dangereux.

 

Ils montrent surtout que leurs auteurs font fi de la nouvelle logique sur laquelle la mise en œuvre de ce programme permettrait d'embrayer, rompant avec les cercles vicieux de la croissance financière et du chômage, à la racine de l'emballement des déficits et des dettes.

 

On amorcerait, au contraire, les cercle vertueux d'un nouveau type de croissance tirée par la sécurisation et la promotion de l'emploi, de la formation, des revenus du travail et de remplacement et une grande expansion des services publics, en France et dans ses régions, en Europe.

 

Faisant reculer tous les gâchis de capitaux et écologiques, grâce à l'intervention des salariés et des citoyens pour changer les gestions d'entreprises, elle mobiliserait l'argent des profits, des fonds publics et du crédit bancaire pour réaliser de grands objectifs sociaux et environnementaux novateurs.


Le programme du Front de gauche, jamais cité par « Le Monde », déclare précisément : « Nous proposons que la BCE finance par création monétaire un Fonds de développement social, solidaire et écologique européen ».

 

Le produit d'achats de titres de dette publique des différents États de la zone euro par la BCE serait, en effet, affecté, en alimentant ce Fonds, pour une expansion des services publics, différenciée suivant les besoins des divers pays, en vue d’une nouvelle croissance sociale, avec des coopérations de solidarité entre les services publics.

 

De même, il s’agirait de déployer une « nouvelle mission de service public du crédit … au service de l’emploi, de la formation, de la croissance réelle et de la préservation de l’environnement. » Cela concernerait une baisse sélective très forte des taux d’intérêts jusqu’à zéro (voire négatifs, avec une diminution des remboursements) pour un crédit long aux entreprises, avec des taux d’intérêts d’autant plus abaissés que sont programmés et vérifiés de bons emplois et formations, pour des investissements réels, matériels et de recherche et leur efficacité appuyée sur la combinaison des recherches et des formations hardies.

 

Ce nouveau crédit pourrait être organisé à plusieurs niveaux, local, national et européen, de façon diversifiée et coordonnée. Ainsi, au niveau local, nous proposons des Fonds régionaux publics pour la prise en charge, par des fonds publics, de tout ou partie des intérêts, pour des crédits favorisant l’emploi et la formation avec des investissements efficaces pour une nouvelle croissance réelle.

 

Au niveau national, nous proposons l’institution d’un Pôle financier public. Il viserait la mise en réseau des institutions publiques et mutualistes existantes (Caisse des dépôts, Banque Postale, Oseo, Caisses d'épargne, Banques mutualistes) ainsi que certaines nationalisations de banques, comme pour Dexia.

 

Ce pôle contribuerait à impulser des orientations nouvelles, y compris dans tout le secteur bancaire et financier, avec l’avancée de contrôles publics et de dispositions nouvelles, en liaison avec des soutiens publics possibles de recapitalisation des banques. Outre les incitations au nouveau type de crédit, les mesures porteraient notamment contre les activités spéculatives, y compris par la séparation des banques de dépôts et d’investissement, et elles viseraient à conjuguer croissance réelle efficace et progrès social, avec également des taxations dissuasives et incitatives.

 

On pourrait encore, pour renforcer le Pôle public et le soutien des baisses sélectives des taux d’intérêt, utiliser une partie des énormes fonds publics, gâchés et poussant aux bas salaires, comme ceux dévolus aux exonérations de cotisations sociales (28 milliards d'euros annuels).

 

Enfin et surtout, ce nouveau type de crédit pourrait s’appuyer sur un autre financement des banques par la BCE, tout particulièrement pour des crédits à long terme. Cela implique de nouvelles missions prioritaires pour la BCE, pour l’emploi et la croissance réelle, contre la priorité actuelle à l’opposition à l’inflation avec l’objectif principal dit de maintien de la stabilité des prix.

 

Alors que, déjà, la BCE a dû prêter à 1% sur 3 ans plus de 1000 milliards d'euros aux banques, sans aucune condition de critères visant une relance de la croissance sociale, et alors qu'elle a du prendre 217 milliards d'euros de dette publique de pays européens, ce sont donc plusieurs centaines de milliards d'euros qui seraient rendus disponibles pour l'ensemble des pays européens dont la France.

 

Ces propositions ambitieuses et réalistes du programme du Front de gauche permettent d'aller au-delà des propositions de F. Hollande et du PS mettant en cause la finance, tout en précisant l'audace nécessaire.

 

Loin des exercices traditionnels de chiffrage, toujours faux car contredits par les réalités ultérieures, auxquels donnent lieu les élections et qui, aujourd'hui plus que jamais, visent à enfermer la réflexion des citoyens dans le fatalisme face aux contraintes réputées indépassables du capitalisme financier en crise, il s'agit de donner à voir la possibilité d'une autre logique.

 

 

Yves Dimicoli, Denis Durand, Frédéric Boccara, membres de la commission économie du PCF,

 

Paris, le 5 avril 2012.

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6 avril 2012 5 06 /04 /avril /2012 18:22

 

Rejeté par le pays, Nicolas Sarkozy ne sait plus comment réagir. Il vient de perdre les pédales en déclarant que Bernard Thibault était membre du bureau politique du PCF.

 

Faut-il rappeler au Président qui déshonore sa fonction en proférant de tels mensonges que cette instance du PCF n'existe plus depuis plus de quinze ans, que Bernard Thibault n'en a jamais été membre, que le respect de l'indépendance syndicale est depuis de longues années, un principe intangible du PCF ?

 

Nicolas Sarkozy ferait mieux de balayer devant sa porte lui qui a abaissé son rôle depuis cinq ans à celui de commis zélé du MEDEF et des grands privilégiés. C'est là et pas ailleurs qu'il faut chercher les raisons de la mobilisation électorale qui s'annonce pour le chasser du pouvoir dans le monde du travail.

 

 

 

extrait du site www.pcf.fr

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5 avril 2012 4 05 /04 /avril /2012 12:50
 Oubliés les calculs politiciens pariant sur une hypothétique division de la gauche qui favoriserait le candidat Nicolas Sarkozy ! Face à la montée du Front de gauche, la droite sonne le Tocsin. C'est Le Figaro qui fait chiffrer par un institut-au-doigt-mouillé le programme du Front de gauche en y trouvant plus de 100 milliards de dépenses nouvelles. C'est le très réactionnaire hebdomadaire Valeurs actuelles qui fait sa une avec une photo de Jean-Luc Mélenchon en titrant « L'enragé » et sur le retour de la « gauche communiste ». Il ne manque plus que la menace des chars russes déboulant sur les Champs Élysée pour que le tableau soit complet. valeurs_actuelles.jpg

 

Madame Parisot a lancé le mot d'ordre contre nous en convoquant « la terreur » de la révolution française. C'est désormais toute la droite qui s'y rallie. Ils ont raison car ils sont l'ennemi principal d'une bataille que le Front de gauche va emporter pacifiquement le 22 avril prochain avec pour seule arme, un simple bulletin de vote.

 

 

extrait du site www.pcf.fr


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3 avril 2012 2 03 /04 /avril /2012 07:31

par Jean-Luc MELECHON

Vous avez noté, bien-sûr, comment depuis quelques semaines, les intentions de vote pour le Front de Gauche relevées par les sondages sont à la hausse. Cette fois-ci cela correspond à ce que nous observons de toute part dans le pays avec nos propres instruments de mesure. La marche sur la Bastille et sa première réplique à Lille en attestent. Je n’en dis pas davantage. colleurs-20.jpg

Cette situation déchaîne contre moi un ouragan de tirs tendus. Les arquebusiers les plus divers du Front National aux Verts en passant bien-sûr par les socialistes et l’UMP sont montés au feu. Je vois bien que cela énerve ! J’en dis le fond des raisons. Puis je viens sur une affaire largement sous signalée : la situation des lycées professionnels. Et comme il me faut faire vite, puisque je dispose de peu de temps pour monter cette note, je vais devoir après bien d’autres recourir à une méthode que je juge assez pauvre le reste du temps : donner des liens sur la toile pour dire ce que j’ai à dire.

 

Lire la suite>> sur le blog de Jean-Luc Mélenchon


En illustration de ce billet des militants du Front de Gauche colleurs d’affiches dans le XXème arrondissement de Paris : « Prenez le pouvoir ! », « Leurs profits polluent la planète », « Augmenter les salaires pas les actionnaires ». Photos : Insousciance et S. Burlot.
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2 avril 2012 1 02 /04 /avril /2012 07:17

 

laurent-et-melenchon pics 390 0

La progression de Jean-Luc Mélenchon n'est pas une surprise. La dynamique électorale du Front de gauche s'est transformée en un mouvement populaire et citoyen d'une telle ampleur, avec une énergie et une force si remarquables, que les indicateurs traditionnels du suivi des campagnes électorales semblent dépassés. Comment fait-on pour mesurer un espoir en marche, un basculement vers quelque chose de totalement neuf pour la politique et pour la gauche ? Avec la poussée du Front de gauche c’est toute la gauche qui progresse et l'argument du vote utile est lui aussi à ranger dans l'armoire des souvenirs.

 

Dès demain matin, la direction de campagne va fixer le cap et la feuille de route des prochains jours : poursuivre le travail de fond et le travail de rassemblement. Cette semaine à Vierzon, Limoges puis Jeudi 5 sur la place du Capitole à Toulouse, c’est un nouveau coup de tonnerre auquel nous allons assister, car désormais, quand le Front de gauche donne à voir sa force, la présidentielle 2012 devient celle du peuple. Un peuple qui entend dégager Sarkozy en assurant les conditions de la réussite d'une politique de changement à gauche.

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1 avril 2012 7 01 /04 /avril /2012 07:48

Vote par procuration, comment ça marche ?

 

Vous pouvez donner procuration à la personne de votre choix, inscrite sur les listes électorales dans la même commune que vous. Pour cela, il vous suffit de vous rendre dans votre commissariat, brigade de gendarmerie ou tribunal d’instance muni d’une pièce d’identité pour établir votre procuration. Vous attesterez des raisons pour lesquelles vous ne pouvez pas être là (vacances, déménagement, etc.) et indiquerez prénom, nom, adresse, bureau de vote, date et lieu de naissance de la personne que vous avez choisie

 

Pour plus de renseignements n’hésitez pas à consulter le site du ministère de l’Intérieur :

http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/elections/comment_voter/vote-par-procuration


 vote.jpg

 

Vous ne pouvez pas aller voter le 22 avril ou le 6 mai ?

 

Si vous ne connaissez personne pour porter votre procuration, les militants du PCF peuvent vous mettre en relation avec un électeur Front de Gauche près de chez vous. Attention, s'inscrire sur le site ne dispense pas de faire les démarches administratives pour établir la procuration une fois votre mandataire trouvé.

 

http://procuration.pcf.fr/

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30 mars 2012 5 30 /03 /mars /2012 21:00

Le candidat du Front de gauche à l'Elysée Jean-Luc Mélenchon a rejeté hier une "capitulation sans conditions" face au candidat PS François Hollande qui, selon lui, refuse toute discution avec son mouvement.

 

 

 jean-luc_melenchon-3-3-7744e.jpg

 

 

 

 

"Si je suis en tête de la gauche, il y aura des discussions, et naturellement je serai conduit, avec le Front de gauche, à faire des concessions aux socialistes", a déclaré Jean-Luc Mélenchon sur France Info.


 

"A l'inverse, si François Hollande est en tête, il a dit qu'il n'y aura pas de discussions. Ce qu'on demande au Front de gauche, c'est une capitulation sans conditions, il n'en est pas question", a poursuivi le candidat du FG, crédité d'intentions de vote allant jusqu'à 14%, soit environ la moitié de celles de François Hollande.

 

Si François Hollande gagne, "il aura sur les bras cet immense mouvement populaire que nous sommes en train de construire", a-t-il dit, dix jours après son rassemblement de la Bastille, où le Front de gauche a rassemblé 120 000 personnes.

 

"Nous n'allons pas être les otages de François Hollande. Nous n'allons pas attendre son autorisation pour faire battre Nicolas Sarkozy, car nous avons besoin que Nicolas Sarkozy perde et que la droite perde en France", a-t-il ajouté.

 

L'eurodéputé a vu une "terrible ambiguïté" dans la position de François Hollande: "Je lui ai déjà dit: tu ne pourras pas avoir en même temps François Bayrou qui propose l'austérité, et le Front de gauche qui propose la relance économique. Ce n'est pas possible dans le même gouvernement".

 

"Je veux débarrasser le système politique du chantage permanent au Front national" a-t-il déclaré, visant "le verrou de la scène politique, le chien de garde du vote utile. Si les électeurs m'aident à passer devant elle, nous aurons franchi une étape immense".

 

 

extrait du quotidien l'Echo du vendredi 30 mars 2012

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