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13 octobre 2012 6 13 /10 /octobre /2012 07:56

nobel.jpgLe Comité a décidé d'attribuer le Prix Nobel de la Paix à l'Union Européenne. Est-ce de l'humour noir?

 

L'UE n'est pas une force de paix internationale, elle a même été, avec ses pays membres et l'OTAN, actrice des conflits internationaux majeurs de la période.

 

En son sein, qu'a-t-elle fait pour aider Chypre, face à l'occupation illégale du nord de l'île par la Turquie? Frontex et les murs de l'Europe forteresse respecteraient les droits de l'Homme?

 

Enfin, la concurrence, l'austérité et les confiscations de souveraineté - illustrées aujourd'hui par le Traité budgétaire - conduisent à de nouvelles divisions des peuples, à leur appauvrissement et au désespoir.

 

Nous savons - c'est l'histoire de l'Europe - que cela peut mener au pire.

 

Il n'y a pas lieu de redorer le blason d'une construction européenne dont l'échec est cuisant.

 

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF,

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11 octobre 2012 4 11 /10 /octobre /2012 17:15

Voté, emballé, c’est pesé : le traité de budget européen n’est pas passé comme une lettre à La Poste malgré ce que veulent faire croire les socialistes. D’abord parce qu’il n’y avait pas une majorité écrasante sans le soutien de l’UMP, ensuite parce que le courage des «nonistes» a amplifié leur détermination. Jean-Luc Mélenchon y voit même «une alternative de gauche qui s’est manifestée avec le vote commun de députés socialistes, verts et Front de gauche. Là est l’avenir de la gauche».

 

Pour le PCF, Pierre Laurent, après avoir parlé de faute politique, a souligné que «63 députés de la gauche n’ont pas ratifié ce traité». Il a ensuite fait allusion à la situation sociale explosive en Espagne, dont la corne de la misère pourrait bien nous gratter rapidement les omoplates.

 

D’ailleurs, fait rarissime qui nous remémore l’appel de l’Abbé Pierre pendant l’hiver 1954, les organisations humanitaires ibériques, Croix-Rouge en tête, ont déclenché l’alarme sociale afin de venir en aide à 300 000 personnes de plus cette année. Chômage, expulsions de logements, fin de prestations sociales, hausse du coût de la vie, dépressions gagnent chaque jour du terrain. La crise et surtout les mesures anticrises sont les causes principales de cette flambée de pauvreté. Parmi les conséquences les plus dramatiques, la pauvreté infantile a augmenté de 53 % en trois ans.

 

En invectivant hier le Premier ministre, Pierre Laurent a qualifié le traité budgétaire des termes «austéritaire et antisocial», dictés par les «logiques financières».

 

Il suffit de jeter un regard de l’autre côté des Pyrénées pour comprendre le message.

 

Thierry Spriet

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6 octobre 2012 6 06 /10 /octobre /2012 08:35

pigeon.jpgLe soudain recul du gouvernement sur la taxation des revenus de cessions d'actifs est un signe fort de soumission adressé au patronat. Lorsque ses intérêts sont touchés, le patronat montre les dents et le gouvernement plie. Il aura suffit que quelques personnalités du monde de l'entreprise inondent les médias de leurs angoisses fiscales pour que le gouvernement lâche sur une des seules mesures du projet de loi de finance pour 2013 qui s'attaque aux revenus du capital. Le gouvernement s'est fait pigeonner par le patronat. C'est désolant, d'autant que l'on n'a pas vu le gouvernement agir avec la même sollicitude à l'égard des salariés de Sodimédical, de PSA ou de Doux !

 

Le patronat ne fera pleurer personne sur le sort de ces "investisseurs", dont la plus grande partie utilise un système fiscal particulièrement avantageux pour "optimiser" à la baisse leurs devoirs fiscaux à l'égard du pays en spéculant à la revente sur les actifs des entreprises qui marchent. Cet abandon en rase campagne illustre les insuffisances d'une politique gouvernementale crispée par la rigueur budgétaire et fiscale, qui refuse d'aborder de front la question de la relance économique par l'investissement, notamment public, et du rôle des banques et du crédit comme levier pour y parvenir.

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5 octobre 2012 5 05 /10 /octobre /2012 07:33

C’était juré, promis, craché : on ne touchera pas à la CSG. Le Premier ministre en personne, lors de sa dernière intervention télévisée avait cependant pris soin de préciser que la CSG ne serait pas augmentée en… 2013!


Mais, sous la pression du patronat qui exige la baisse du coût du travail, voilà que l’idée de faire progresser la Contribution Sociale Généralisée revient à l’esprit des Enarques et plane au-dessus du ministère du Budget. «Aucune décision n’est prise pour le moment», a tenté de rassurer Matignon, tandis qu’à l’Elysée on reconnaissait travailler sur un «agenda de compétitivité sur au moins trois ans» avec des baisses graduelles des cotisations.


L’argent n’a ni parole, ni maître. Quand il s’agit de remplir les caisses de l’Etat, les déclarations sont vite oubliées et sachant qu’une hausse d’un point de la CSG rapporte quelque 11 milliards d’euros à l’Etat chaque année, il est tentant de mettre le doigt, quand ce n’est pas la main, dans le pot de confiture.


C’est encore plus facile quand le soutien est porté par un «sage» de la politique pour ne pas dire la vieille garde. Michel Rocard, le père de la CSG, donc par définition le plus crédible, s’est ainsi porté au secours de ses amis socialistes en affirmant qu’il était nécessaire de transférer une partie des charges patronales vers les ménages pour sauver l’appareil productif.


Au même moment, Pierre Moscovici s’apprête, sur les mêmes motivations, à baisser les charges des entreprises et à protéger les revenus du capital des sociétés.


Les salariés se demandent à quelle sauce ils vont être mangés puisque, finalement, cela va se traduire par une baisse de leur pouvoir d’achat, lequel reste le principal moteur de la croissance!

 

Thierry SPRIET

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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 08:08

La direction d'Arcelor Mittal vient d'annoncer, lors de son CCE, la fermeture définitive des Hauts Fourneaux de Florange. Ce sont donc plus de 600 emplois qui vont être supprimés, et 1000 s'il se confirme la fermeture du secteur packaging-boissons. L'actionnaire principal Mittal montre son vrai visage : celui de l'exterminateur de la sidérurgie française.


Qui est surpris par le machiavélisme et la brutalité d'un groupe financier qui a déjà fermé de nombreux sites sidérurgiques en France et en Europe, saccageant des territoires industriels et jetant à la rue des milliers d'ouvriers, de techniciens et d'ingénieurs ? Qui peut croire aux discours de Mittal pour qui la forte baisse de la demande d'acier dans notre pays expliquerait la fermeture de Florange alors qu'il vient de distribuer 1,2 milliards d'euros à ses actionnaires ? Les organisations syndicales, après un bras de fer d'un an et demi et malgré la viabilité du site, sont écœurés et révoltés par la décision d'un groupe qui impose une nouvelle casse sociale à un territoire qui compte 140 000 chômeurs et qui impose à la France son diktat, après avoir touché des millions de fonds publics.


Ni le Président de la République, ni le gouvernement ne peut accepter que la France se couche devant Mittal. L'État a l'obligation, dans ce contexte, d'intervenir dans le conseil d'administration d'ArcelorMittal avec la puissance publique pour refuser le démantèlement d'un fleuron de la sidérurgie française et exiger immédiatement le remboursement des millions de fonds publics versés à Mittal.


Après les promesses non tenues de Nicolas Sarkozy, la gauche ne doit pas abandonner Florange. Le PCF continue de soutenir les salariés dans leur lutte pour la sauvegarde de leurs emplois.

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30 septembre 2012 7 30 /09 /septembre /2012 17:39

30_septembre_ouv.jpg

 

 

Ils étaient bien plus que les cinquante mille escomptés par les organisateurs à marcher ce dimanche à Paris contre les politiques d'austérité en France et en Europe et pour obtenir un référendum sur le nouveau Traité européen de stabilité.

 

 

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29 septembre 2012 6 29 /09 /septembre /2012 08:19

 

Le président de la République veut faire ratifier au plus vite par le Parlement le Traité pour la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) de la zone euro, plus connu sous l’intitulé de «Pacte budgétaire», tel qu’il a été signé par Nicolas Sarkozy le 25 mars dernier.


Ce Pacte budgétaire aggrave les politiques néolibérales prônées depuis des années et qui ont mené aux problèmes actuels de la zone euro. Il représente d’abord une absurdité économique. En imposant que le déficit structurel d’un État soit inférieur à 0,5 %, il va obliger à des coupes drastiques dans les dépenses publiques.


Or, nous avons besoin au contraire de développer et de rénover les services publics et la protection sociale pour répondre aux nombreux besoins non satisfaits, réduire les inégalités sociales et réaliser l’égalité entre les femmes et les hommes. Aujourd’hui, le pouvoir d’achat stagne ou régresse, les entreprises et les collectivités locales réduisent leurs investissements : dans ce contexte, couper dans les dépenses publiques ne fera qu’aggraver le chômage...

 

● FRÉDÉRIC SÉNAMAUD

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27 septembre 2012 4 27 /09 /septembre /2012 07:37

Parlons clair à nouveau : l’Etat grec est à l’agonie dans les pires souffrances, mais des souffrances subies exclusivement par la Grèce populaire dont la responsabilité – hormis celle d’avoir voté pour de mauvais dirigeants politiques – est quasiment nulle au plan social et économique. Les profiteurs et les responsables de la spirale du déclin ne sont toujours pas les payeurs. Les grandes fortunes, clergé inclus, ont su se mettre à l’abri, avec la complicité des systèmes fiscaux et bancaires qui ont partie liée.

 

Confrontés à un énième programme d’austérité imposé par la Communauté, le FMI et la Banque centrale, les salariés et la jeunesse ont crié hier leur colère et leur désespoir dans les rues d’Athènes. La vis est sans fin : pour que les banques prêteuses soient assurées d’être remboursées, l’Europe accorde des aides d’urgence à la Grèce mais à la condition qu’en retour, son gouvernement étrangle littéralement les fonctionnaires, les institutions sociales, les systèmes de retraite. Bref, tout ce qui reste encore à réduire et à prélever est destiné aux banques ! Comme il reste de moins en moins à voler dans les poches du peuple, que la récession fait rage, les créanciers du pays jouent la hausse des taux d’intérêts et donc l’accroissement de la dette.

 

Comment ne pas comprendre que ce comble de l’imbécilité économique et financière, pensé et voulu par les pouvoirs en place en Europe, conduit tout le monde au casse-pipe... Le traité Sarkozy-Merkel n’est porteur que de l’accélération du désastre européen annoncé.

 

Christian AUDOUIN

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26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 09:48

«Tous derrière nous contre la droite et ses ambitions de revanche !» Tel est l’appel, voire l’injonction, qu’adressent en boucle les directions du Parti socialiste et de l’Etat à la diversité de la gauche. Cette posture hégémonique ne connaît pas l’effet escompté, à commencer au sein de la majorité gouvernementale elle-même : les Verts viennent de se rebeller contre cette exigence d’obéissance et d’alignement à propos du traité Merkel-Sarkozy. Quant aux formations du Front de gauche, comme prévu, elles ne laissent se créer aucun espace de renoncement entre leurs analyses du traité, leurs engagements et leurs prises de positions parlementaires.

 

En vérité, l’appel socialiste au ralliement se heurte à l’opinion montante contre les choix et les actes de François Hollande qui sont, en l’état, les véritables marche-pieds pour une remise en forme et en vogue de l’opposition. En promouvant le traité austéritaire de Sarkozy, en érigeant à son tour en religion les réductions de la dépense publique et le retour à marche forcée aux 3% de déficit dès 2013, ou encore en préparant de nouvelles baisses des cotisations patronales et le recours à des hausses de la CSG et de la TVA (!), le pouvoir hollandais ne réhabilite-t-il pas les fondamentaux de la politique sarkozyste ?

 

 

C’est un fait : le nouveau pouvoir n’a à ce jour produit aucune mise en cause des dogmes et des recettes libérales, rien qui pourrait appuyer l’idée qu’une alternative à la crise du système est souhaitable et possible. Il serait vain de croire que la gauche française, dans sa majorité, suivra les chemins d’un tel repli, au bout duquel brillent les étoiles de l’UMP et du FN.

 

Christian AUDOUIN

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23 septembre 2012 7 23 /09 /septembre /2012 18:57

MELENCHON-MANCHOTS-large570.jpg

 

 

Le coprésident du Parti de gauche Jean-Luc Mélenchon a affirmé dimanche 23 septembre sur Canal+ qu'il était "mieux préparé à gouverner que cette bande de manchots" que forme le gouvernement, prenant l'exemple du dossier PSA. Interrogé sur l'attitude de l'exécutif concernant le plan de réduction des effectifs du constructeur automobile, Jean-Luc Mélenchon a estimé que ce qu'a fait le gouvernement "n'a servi à rien".


"Ca ne sert à rien d'être gentils avec ceux qui vous agressent", a-t-il dit en rappelant le déplacement de nombreux ministres à l'université d'été du Medef. "Ce qui sert à quelque chose, c'est de prendre des mesures, une loi contre les licenciements boursiers".


Le gouvernement, a-t-il affirmé, a répondu par un plan promouvant l'usage de la voiture électrique, alors qu''"il n'y a pas de rapport entre les deux". "Un jour, on fait ci, le lendemain on fait ça, le surlendemain n'importe quoi. "J'étais mieux préparé à gouverner que cette bande de manchots", a conclu l'ex-candidat du Front de gauche à la présidentielle.

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