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28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 09:39

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Le Front de gauche a lancé, lors d’un meeting à Metz, mercredi, sa campagne visant à faire valoir ses propositions anti-austérité pour « à nouveau lever l’espoir».

 

 

Metz (Moselle), envoyée spéciale. C’est reparti. Le Front de gauche est de nouveau en campagne, avec la même dynamique qu’en 2012 pour ambition, les élections en moins. « Je déclare ouverte la campagne d’alternatives à la politique actuelle », a annoncé Jean-Luc Mélenchon, coprésident du Parti de gauche, depuis la tribune installée pour l’occasion dans le parc des expositions de Metz (Moselle). Avec ce coup d’envoi, mercredi soir, le mouvement entend « à nouveau lever l’espoir » et « une nouvelle fois changer le paysage politique de (notre) pays », selon les mots de Pierre Laurent, secrétaire national du PCF.

 

 

"Droit du peuple à vivre"

 

 

« Ce n’est pas une campagne politiquement conjoncturelle où le Front de gauche se substituerait à l’action syndicale, c’est une campagne pour le droit du peuple à vivre et non pas seulement à survivre », a d’emblée prévenu l’ex-candidat à la présidentielle, avant de dénoncer « les élites arrogantes » dont les politiques d’austérité et de compétitivité mènent à « l’échec universel », comme en Grèce, en Espagne ou au Portugal, a-t-il été rappelé à plusieurs reprises.


 

Dans la salle, cette réalité fait écho. Parmi les sidérurgistes confrontés à Lakshmi Mittal sur les dossiers Florange et Gandrange, évidemment. Arrivés en cortège et, pour certains, en tenue de fondeurs sur l’air de On ne lâche rien, ils ont été accueillis sur scène par Maurice Ulrich, éditorialiste à l’Humanité et animateur du meeting. Mais aussi, parmi nombre d’autres, dont Émilie et Nicolas, venus ce soir-là « rencontrer d’autres personnes qui ont le même sentiment de ras-le-bol ». « On vit avec un Smic pour deux. Chaque fois qu’on fait les courses, on se rend compte qu’on ne peut profiter de rien », explique la jeune femme. Si certains, parmi les 1 500 participants annoncés, doutent encore, la plupart pensent pouvoir changer la donne.


 

l'Humanité

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